Liberté de la presse : plus de la moitié de la population vit dans un pays classé rouge par RSF

« À l’échelle mondiale, un constat s’impose : la liberté de la presse est menacée par celles-là mêmes qui devraient en être les garants : les autorités politiques », résume l’ONG Reporters sans frontières (RSF) en introduction de son rapport annuel sur la situation de la liberté de la presse dans le monde. Dans cinq des pays les plus peuplés, les récentes tentatives de contrôle de l’information durant les élections illustrent l’ampleur de la répression de la liberté de la presse qu’ils connaissent. Parmi les cinq indicateurs qui composent le score des pays, l’indicateur politique est celui qui baisse le plus en 2024, avec une chute globale de 7,6 points. 
Le constat est « terrifiant », poursuit l’ONG. Chine, Russie, Bangladesh, Pakistan, Inde... « Plus de 50 % de la population mondiale vit sur un territoire extrêmement dangereux pour la liberté de la presse, où exercer le métier de journaliste revient à risquer sa vie ou sa liberté, tandis que moins de 8 % de la population seulement se trouve dans un territoire dont la situation est “bonne” ou “satisfaisante”. « 
RSF pointe en outre un risque élevé d’instrumentalisation de l’information par les pouvoirs publics, alors que plus de la moitié des habitants de la planète (4,1 milliards d’électeurs dans 76 pays) sont appelés à voter cette année.

Lire le rapport complet sur le site de RSF